Vartan BERBERIAN :
Vartan BERBERIAN nous a quitté, à 94 ans, le 14 mars 2022. Vartan était un personnage qui aura marqué l'histoire de la cité lacustre.
Il venait le plus souvent possible dans sa maison, au bout de la rue de la Tour et passait ses après midi à affronter ses nombreux amis à la pétanque sur la place du Marché.
Créateur de très nombreuses boules, toutes plus belles les unes que les autres, il avait déposé une centaine de brevets avec l'espoir que sa dernière création, une boule qu'il voulait universelle, soit homologuée et que la pétanque devienne enfin une épreuve des Jeux Olympique.
En 2024, PG1 lui offre le plus beau des hommage en créant un terrain de pétanque, sur une partie de la place du Marché, Inauguré le 10 août 2024, et qui porte son nom : le terrain de pétanque "Vartan BERBERIAN".
Le figuier de mon père :
Vartan, arménien d'origine, voulait laisser, par écrit, un témoignage sur son incroyable vie et rendre un hommage à cette communauté arménienne,discrète, travailleuse, solidaire et chaleureuse. Vartan aimait dire qu'il avait trois patries : la France, l'Arménie et la marine.
Son livre est également un hommage aux siens :
A sa mère, tout d'abord, Mayrig, femme au grand coeur, petite silhouette tout de noir vêtue, animée d'une douceur et d'une énergie hors pair, qui a su lui inculquer le sens de l'effort et la valeur du travail.
A son père, aussi, Hayrig, qui, ayant connu 1' horreur des geôles turques, n'en a pas moins gardé sa joie de vivre et sa capacité d'émerveillement. Personnage biblique tout droit sorti d'un conte oriental, débordant de sagesse, ce père traverse le livre en posant sur sa famille un regard lucide et tendre, commentant les us et coutumes de cet étrange pays de cocagne : la France.
Ce livre est aussi un Véritable « roman d'apprentissage », dans lequel l'auteur raconte le parcours du jeune Vartan, remarqué par ses maîtres à l'école, et retrace ses initiatives extrascolaires pour gagner de l'argent et aider ses parents, les humiliations qu’il a pu subir à cause de ses origines ou de sa pauvreté, sa formation dans la marine, puis sa réussite comme inventeur…
Une belle leçon d'optimisme et une mine d'information sur une époque pas si lointaine.
Vartan était un vrai ami et voulait à tout prix que je lui fasse la couverture de son livre :
Photo de couverture
|